Les lycées à l’épreuve du confinement
Les lycées à l’épreuve du confinement
« Nous étions en conseil de classe, le jeudi soir, quand nous avons appris la fermeture de l’établissement le lundi, se souvient Sébastien Boixel, proviseur du lycée de la Plaine de Neauphle. Dès le vendredi, des professeurs me proposaient des pro- jets de continuité pédagogique. »
NE SURTOUT PAS LÂCHER LES ÉLÈVES.
Les garder actifs et mobilisés. Et ça a payé ! « Nous avons eu des classes virtuelles avec 100 % de présence ! En amont, nous avions prêté une cinquantaine d’ordinateurs portables aux élèves qui n’avaient pas accès à l’outil numérique. Nous avons aussi assuré un accompagnement régulier avec des entretiens par téléphone. » Pendant les vacances, un groupe d’enseignants a même organisé un "escape game" (jeu d’évasion) en ligne afin de garder le contact avec les lycéens et renforcer leurs acquis de manière ludique.
« Il s’agissait de mener une enquête virtuelle en résolvant des énigmes qui font appel aux mathématiques, à l’histoire, aux langues... »
Du soutien scolaire a été proposé sous la forme d’un tutorat individuel en visioconférence. Des initiatives également mises en place par des professeurs du lycée Henri Matisse, qui ont proposé jeux et quizz afin de maintenir le dialogue.
DES PROJETS QUI PORTENT LEURS FRUITS
Ce confinement aura aussi été marqué par l’obtention, le 24 mars, du prix Hippocrène par le lycée de la Plaine de Neauphle. Ce prix de l'éducation à l'Europe (5000 €) a été remis à l’établissement pour son projet "Highlight GJ : Don Juan émois, et moi" élaboré dans le cadre d’Erasmus +, avant le confinement, avec un lycée napolitain et un autre à Malaga. Parmi les projets qui se sont concrétisés cette année, on notera encore le stage collectif organisé du 3 au 7 février au siège de la Banque Populaire Val de France, à Montigny, dans le cadre du PAQTE 2019/2020 (Pacte avec les quartiers pour toutes les entreprises).
Quarante-trois élèves du collège Youri Gagarine et du lycée de la Plaine de Neauphle ont ainsi pu découvrir les métiers de la banque et échanger avec les salariés.
« Nous avons également mené un partenariat "Cordées de la réussite", avec Jeanne d’Albret, à Saint-Germain-en-Laye. Il consiste à accompagner nos élèves vers leurs classes préparatoires. »
commente Sébastien Boixel.