Le 24 novembre dernier, Yacine Haddad gagne son combat de Kick Boxing lors du Muay Thaï Grand Prix au Bataclan. Une victoire qui lui ouvre les portes d’autres combats à l’international. La particularité de Yacine : mélanger boxe anglaise, française et kick boxing. Yacine grandit à Trappes-en-Yvelines. Il commence la boxe française au gymnase Youri Gagarine à 12 ans avec son frère aîné Hichem, qui devient son coach. Aujourd’hui, il enchaîne son travail dans un centre de tri à Buc et trois heures d’entraînement quotidien. Le week-end, il varie les disciplines. Il s’entraîne à Trappes-en-Yvelines, Maurepas, Bois d’Arcy, Asnières-sur-Seine…

« Je n’ai pas de club attitré mais beaucoup me soutiennent. Je m’entraîne avec des gens de milieux et niveaux différents. Ça me fait sortir de ma zone de confort »,

explique-t-il.

Pour Yacine, « Le sport est un moyen de se canaliser et de rester humble. Dans ce sport, on est une arme blanche aux yeux de la loi et il faut en faire bon usage. Ce n’est pas un jeu ». Pour autant, le plus dur pour Yacine n’est pas le combat ou le stress qui le précède. « Le plus dur pour un combattant, c’est l’assiette. Je suis un gourmand. J’aime trop la baguette croustillante et je suis en extase quand je mange du chocolat… » Yacine a combattu dans presque toutes les catégories. Pour 2020, il vise celle des 72 kg et, pourquoi pas, une ceinture en championnat de France, Muay Thaï Grand Prix ou Glory World Series (kick boxing) !