Découvrir la vi(ll)e
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Nées au Canada à la fin des années 1980, les marches exploratoires visent à faire des femmes des quartiers prioritaires de véritables actrices de la citoyenneté locale en se réappropriant l'espace public.
Trappes ouvre ses marches exploratoires à de nouveaux publics : les associations partenaires du territoire.
Trappes a organisé sa 9e marche exploratoire lundi 25 mars. Jusqu’ici, les participants appartenaient aux ateliers sociolinguistiques de la ville. Cette année, avec une méthodologie solidement en place, la Ville y associe les apprenants des groupes ASL des associations ARISQY et du Secours Populaire, avec lesquelles la Ville travaille déjà.
Un outil complet
Guidés par les responsables des services de mission prévention et sécurité et de Gestion Urbaine de Proximité, les encadrants du Secours populaire et de l’association Areski participent à la marche exploratoire, ainsi qu’une dizaine de personnes suivies par les associations.
« Cet outil permet une connaissance de la ville autre que si nous restions enfermés en réunion. Les ateliers sociolinguistiques, c’est se débrouiller dans la vie et dans la ville. Cette méthode active est complète, puisqu’elle demande aux participants d’observer, d’écrire, de mettre en images, puis d’utiliser les outils informatiques pour préparer la restitution orale »,
explique Marie-Jo Jacquey, de l’association Secours Populaire.
Les participants sont satisfaits : Moussa Kebe, orienté vers les centres socioculturels et l’association Areski, s’efforce de « parler et écrire en français ». Mamady Sacko, venu avec le groupe du Secours Populaire, « découvre un peu plus la ville » qu’il habite.